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Le Parc National Kruger est la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud et l’une des plus vastes de toute l’Afrique. Avec sa densité animalière impressionnante, Kruger est devenu un incontournable du safari. Dans cet article, je vous donne quelques clés pour réaliser des safaris inoubliables et avoir l’opportunité de voir le fameux Big Five.

Présentation du Parc National Kruger

Avec près de 20 000 km² (19 485 exactement), Kruger est l’une des plus grandes réserves animalières de toute l’Afrique. Pour comparaison, c’est l’équivalent d’environ trois départements français, ou égal à la superficie de la Slovénie. Créé en 1926 par Paul Kruger, ancien Président de la République sud-africaine du Transvaal (ancien nom de l’Afrique su Sud), il est aussi l’un des plus vieux parcs d’Afrique.

De par sa forme toute en longueur (environ 350 km du nord au sud et 60 km d’ouest en est) dans le nord-est de l’Afrique du Sud, le parc Kruger abrite plusieurs écosystèmes différents et donc une biodiversité extrêmement riche et des paysages très variés :  savane, bush, forêt de mopane, montagnes et collines, prairies…

Les mois de juin à septembre, correspondant à la saison sèche, sont souvent ceux qui permettent les meilleures observations animalières car les herbes y sont plus rases. A l’inverse, de novembre à février, la végétation est plus dense, les pluies plus fréquentes et les observations parfois plus difficiles. C’est en revanche le meilleur moment pour les passionnés d’ornithologie. Les mois intermédiaires (mars, avril, mai et octobre) sont des mois de transition très intéressants car la météo y est souvent relativement clémente et les observations, à la fois de mammifères et d’oiseaux, sont nombreuses.

Rassurez-vous, chaque période a ses avantages mais toutes permettent de magnifiques observations animalières !


Faune et recensement des animaux

Dans le Parc National Kruger, on compte 148 espèces de mammifères, 505 espèces d’oiseaux, 118 de reptiles, 53 poissons, 35 amphibiens, 227 papillons et 336 espèces d’arbres.

Les chiffres sont en constante évolution mais voici un aperçu de quelques espèces selon les différents recensements effectués dans le parc.

Impala : environ 150 000
Buffle : 40 000
Zèbre des plaines (zèbre de Burchell) : 35 000
Éléphant : 27 998 (recensement 2021)
Grand koudou : environ 15 000
Gnou : 12 000
Babouin : environ 12 000
Girafe : 8 000
Hyène tâchetée : 5 000
Phacochère : 5 000
Crocodile : 4000
Hippopotame : 3 000
Cobe à croissant : 3 000
Chacal à chabraque : 3 000
Rhinocéros : environ 2 500 rhinocéros blancs (contre 10 000 en 2013 !) et 250 rhinocéros noirs
Lion : 1 700
Léopard : 1 000
Nyala : 500
Lycaon : 400
Hippotrague noir : 300
Guépard : 120

Kruger : partie sud-ouest



Pour vous parler plus en détails des paysages et des animaux que vous pourrez voir à Kruger, j’ai décidé de “découper” le parc en plusieurs zones. Chacune possède son écosystème et certains animaux sont parfois plus facilement observables dans une zone que dans une autre.

Commençons par la partie sud-ouest, comprenant notamment les camps de Berg-en-Dal, Pretoriuskop et Biyamiti. Il s’agit de la zone la plus montagneuse du parc, dans sa partie ouest, avec un plus haut sommet culminant à 840 mètres, une altitude modérée. Le terrain n’y est donc pas plat, ce qui empêche certains animaux, notamment les lions et les guépards qui chassent sur terrain plat, d’y établir un territoire.

En revanche, de l’autre côté de la route H3 au pied des montagnes, le paysage est plus plat, constitué de bush et de cours d’eau souvent asséchés mais qui amènent un peu de fraîcheur attirant des animaux. On y rencontre fréquemment des rhinocéros et de nombreux éléphants, notamment en direction de Biyamiti. Les lions y sont aussi présents, profitant cette fois d’un terrain qui leur est plus favorable. J’y ai d’ailleurs observé un lion se nourrissant de façon opportuniste d’un rhinocéros malheureusement braconné.

Le braconnage des rhinocéros est un problème très important en Afrique du Sud et notamment à Kruger, le pays abritant 80% de la population mondiale de rhinocéros (blancs et noirs). Pour tenter d’enrayer le déclin et la menace d’extinction qui pèse sur ce magnifique animal, les autorités du parc Kruger procèdent elles-mêmes à l’ablation de la corne des rhinocéros. Celle-ci est en effet convoitée par les braconniers pour la revendre au marché asiatique intéressé par ses soi-disant vertus aphrodisiaques (ce n’est pourtant que de la kératine, comme vos ongles et cheveux !).

Kruger : partie sud-est



Cette zone du parc est considérée comme celle ayant la plus grande densité animalière. Elle possède en effet de nombreux cours d’eau, dont la rivière Sabie, qui permettent aux animaux de se désaltérer et se rafraîchir. Vous aurez donc de bonnes chances d’y rencontrer lions, guépards, hyènes, chacals à chabraque et même léopards dans les forêts-galerie le long des petits cours d’eau. S’il y a autant de prédateurs, c’est bien entendu parce qu’il y a de nombreuses proies pour eux. Vous verrez donc zèbres et gnous, parfois en grand nombre, ainsi qu’impalas, koudous, cobes, girafes, phacochères et sans doute buffles.

Autour de Lower Sabie, le camp le plus recherché pour sa position géographique favorable, crocodiles et hippopotames sont presque toujours présents dans les proches plans d’eau et rivières. On trouve aussi régulièrement des hippos dans la bien nommée Hippo Pool, à l’ouest de Crocodile Bridge. A noter que si vous souhaitez passer une ou plusieurs nuits dans la région, il faut réserver plusieurs mois à l’avance pour trouver un hébergement dans Lower Sabie. Je vous conseille aussi de vous rendre au restaurant Mugg & Bean de Lower Sabie, situé au bord de la rivière. On y aperçoit presque toujours des hippopotames et souvent des éléphants traversant le cours d’eau pendant que vous profitez de votre déjeuner.

L’abondance d’eau dans cette partie de Kruger crée des conditions favorables à l’émergence d’une riche et dense végétation. On y trouve ainsi beaucoup d’oiseaux, qu’il s’agisse de guêpiers, de rolliers ou de rapaces. Pour n’en citer que quelques-uns : rollier à longs brins, guêpier à front blanc et guêpier carmin, touraco concolore, aigle martial, vautour chassefiente ou encore mon préféré, le bateleur des savanes. La plupart sont cependant visibles dans tout le parc. Certains seront surtout rencontrés de novembre à avril, période la plus faste pour l’ornithologie, et absents de la période sèche, comme par exemple le rollier d’Europe qui réside sur notre continent pendant les mois d’été de l’hémisphère nord.

Kruger : Skukuza et alentours



Skukuza est le plus grand camp du parc. On y trouve de nombreux hébergements ainsi que plusieurs restaurants. C’est un camp de base intéressant pour sillonner la partie sud de Kruger. C’est aussi une zone à forte densité animalière. Les impalas, zèbres, steenboks (raphicères champêtres), buffles attirent notamment lions et léopards, parfois le long de la route goudronnée.

Une petite anecdote à ce propos. Lors d’un de mes voyages là-bas, je suis parti un matin à l’ouverture des portes de Skukuza avec la possibilité de prendre la route droit devant moi (la H1-1) où se dirigeaient plusieurs voitures, ou à gauche (la H4-1). Ayant fait la H1-1 la veille au soir, j’ai finalement pris à gauche, avec à la clé quelques observations mais rien d’exceptionnel. J’ai appris quelques heures plus tard que le long de la H1-1, une vingtaine de lions étaient en train de chasser un troupeau de buffles ! Vous imaginez ma frustration !

A l’ouest de Skukuza, rendez-vous à la cache d’observation de Lake Panic, probablement ma préférée de tout le parc. Ces caches, au nombre de onze au total, sont disséminées un peu partout dans Kruger. Celle-ci s’ouvre sur un magnifique plan d’eau dans lequel se trouvent très souvent des hippopotames, parfois aussi des éléphants, crocodiles et cobes à croissant. Mais c’est avant tout un lieu très intéressant pour y observer et photographier des oiseaux. J’ai passé de nombreuses heures dans cette cache et j’y ai vu à chaque fois des martins-pêcheurs géants, martins-pêcheurs pie ou martins-chasseurs du Sénégal en train de se nourrir. Également des pygargues vocifères perchés sur les cimes des arbres, prêts à s’envoler, ou un anhinga en train de faire sécher ses ailes. De magnifiques photos à réaliser ici !

L’est de Skukuza est également riche en densité animalière le long de la rivière Sabie. J’y ai déjà vu des lions se reposant dans le lit partiellement asséché de la rivière et nombre d’antilopes, notamment des koudous.

Kruger : partie centrale sud, Satara



En prenant la route en direction du nord, vous prendrez un peu de hauteur. En venant de Lower Sabie, arrêtez-vous au point de vue Nkumbe pour découvrir l’immensité de la plaine. En observant attentivement, on voit souvent des animaux à l’ombre des arbres, notamment des girafes.

Entre l’aire de pique-nique de Tshokwane et le camp de Satara, la végétation de bush est moins dense, le paysage plus plat et sec. On y trouve d’ailleurs le baobab le plus au sud du parc, arbre beaucoup plus présent dans la partie nord de Kruger. Satara et ses alentours, c’est la région des grandes plaines propices à la chasse pour les lions et les guépards (bien que ces derniers soient plus difficiles à observer).

Le long de la route H-6 et de la piste S100 qui longe la rivière N’Wanetsi, je crois bien que j’y ai rencontré des lions à chaque fois. Il faut privilégier le lever et le coucher de soleil pour maximiser ses chances, les lions passant une bonne partie du reste de la journée à se reposer à l’ombre et donc plus difficilement visibles.

Au bout de la route H-6, la cache d’observation de Sweni donne sur un plan d’eau où il n’est pas rare d’observer hippopotames, crocodiles, hérons cendrés, ibis sacrés, cigognes blanches ou jabiru d’Afrique…

A partir de la route goudronnée H1-3, j’aime beaucoup prendre les pistes partant vers l’ouest (S33, S125 et S126), longeant les cours d’eau Vutomi, Nwaswitsontso et Sweni. Il y a là de bonnes chances de voir le Big Five et notamment des léopards en haut des arbres bordant les rivières.

Kruger : Olifants et alentours

A l’approche du camp d’Olifants, la route prend un peu de hauteur en longeant la rivière du même nom. Un superbe point de vue permet de découvrir ce large cours d’eau, partiellement asséché durant les mois de l’hiver austral. Le paysage est spectaculaire et il est courant d’y voir des troupeaux de plusieurs dizaines d’éléphants traversant pour rejoindre l’autre rive.

Un point de vue similaire se trouve dans le camp d’Olifants, perché sur un promontoire rocheux dominant la rivière. Le restaurant du camp ou certains bungalows ont une vue directe sur le paysage. Hippopotames, cobes à croissant, koudous sont très régulièrement vus au milieu ou sur les rives de la rivière Olifants.

Trois caches d’observation se trouvent dans cette zone : Ratelpan, Matabeni et Sable. Cette dernière, située près de la porte de Phalaborwa, donne sur un très grand plan d’eau où vivent des hippopotames et où s’abreuvent souvent éléphants et rhinocéros. La particularité de cette cache, c’est qu’il est possible d’y dormir (attention, réservations très en avance !). Expérience magique garantie !

Bien que cette zone soit également riche en animaux, on y trouve à mon sens moins de félins. Cela dit, j’ai déjà observé des lions sur la piste S39 longeant la rivière Timbavati, au nord de la cache de Ratelpan.

A Letaba, je vous conseille de prendre votre déjeuner ou petit-déjeuner au restaurant et de profiter en même temps du paysage et des animaux le long de la rivière.

Kruger : partie nord



Cette grande zone partant de Letaba jusqu’à Punda Maria, en passant par les camps de Mopani et Shingwedzi, est moins fréquentée que la partie sud de Kruger. Les animaux sont habituellement un peu moins présents, notamment les prédateurs. En revanche, c’est probablement là que j’y ai vu le plus de girafes et d’éléphants. Rien de plus normal car on y trouve beaucoup d’arbres mopane que les pachydermes apprécient particulièrement et qui constituent leur principale source de nourriture.

La population d’éléphants est d’ailleurs en constante augmentation depuis plusieurs années et constitue un potentiel problème. Considérés par certains, notamment les autorités du parc, comme étant en trop grand nombre malgré l’immensité de Kruger (28 000 éléphants d’après le recensement de 2021), ils créent des dégâts importants sur la végétation et font craindre des changements en terme de biodiversité. Cependant, selon certains spécialistes, le nombre serait encore bien loin d’atteindre la limitation de ressources que le parc Kruger peut leur apporter. Et il est important de savoir que les éléphants ont une importance capitale. Ils transforment en effet les bushs en savanes et plaines ouvertes et dispersent de nombreuses graines, parfois à des dizaines de kilomètres de leur lieu d’origine. Ils participent ainsi à la biodiversité et au développement de certaines espèces végétales. Ce problème de “surpopulation” reste pour le moment à surveiller.

Le nord de Kruger est une excellente destination ornithologique, à toute période de l’année. J’ai notamment fait de belles observations sur la piste S50 (route de Dipeni) reliant Mopani à Shingwedzi et longeant la frontière avec le Mozambique. Deux caches se trouvent le long de cette piste, qui est à mon sens une meilleure option que la route goudronnée H1-6, assez monotone malgré les nombreuses girafes rencontrées.

A Punda Maria et ses alentours, on retrouve des paysages plus montagneux qui rappellent ceux du sud-ouest de Kruger. La végétation de bush y est cependant plus sèche et souvent accompagnée de baobabs.

Kruger : Pafuri



Pafuri est à l’extrême nord de Kruger, à la frontière avec le Zimbabwe au nord et le Mozambique à l’est. C’est une zone très peu visitée car il y a peu de logements (et la plupart sont très onéreux).

C’est pourtant là que se trouvent les plus beaux paysages du parc, notamment à Lanner Gorge, le canyon de la rivière Luvuvhu long de 11 km et profond de 150 m. Ou à Crook’s Corner, où cette même rivière se jette dans le fleuve Limpopo.

Pafuri ne représente qu’environ 1% de la superficie totale de Kruger mais 75% de sa biodiversité. La végétation y est luxuriante et les oiseaux en très grand nombre, plus que nulle part ailleurs dans Kruger. On y trouve certes moins de prédateurs, bien que des lions et des léopards soient régulièrement observés. En revanche, il y a une profusion d’éléphants, hippopotames, crocodiles et buffles. Beaucoup d’antilopes également, koudous et nyalas en tête.

Réserves privées du Greater Kruger

En plus des 20 000 km² du Parc National Kruger, on trouve plusieurs réserves privées constituant ce qu’on appelle le “Greater Kruger”.  Une superficie de 3 440 km² constituée des réserves Sabi Sands, Manyeleti, Timbavati, Thornybush, Umbabat, Klaserie et Balule situées près des portes d’Opren et Phalaborwa, ainsi que les réserves Letaba Ranch et Makuya. Ces deux dernières sont situées respectivement au nord de la porte de Phalaborwa et à l’extrême nord de Kruger, entre Punda Maria et Pafuri.

Ces réserves n’ont pas de clôtures avec le parc Kruger et les animaux circulent donc librement sur cet immense territoire. Certains classent la réserve Kapama dans le Greater Kruger mais celle-ci a pourtant choisi de conserver ses clôtures…

Bien entendu, le Big Five est présent dans le Greater Kruger et bien souvent rapidement aperçu. Les léopards y sont très présents, notamment dans les réserves de Sabi Sands (plus grande concentration au monde de léopards), Timbavati, Manyeleti et Klaserie.

Dans ces réserves, il n’est pas possible pour les visiteurs de circuler librement. Les safaris se font obligatoirement avec chauffeur et pisteur dans un 4×4 privé appartenant au lodge dans lequel vous séjournez. D’où des tarifs bien plus élevés que dans le parc Kruger. Les conditions d’observations animalières sont excellentes et il est souvent possible de s’approcher plus près des animaux, en veillant bien entendu à ne pas les déranger. C’est un parfait complément à un voyage dans Kruger et l’occasion de faire de superbes photos dans des conditions différentes.

Entrer dans le Parc National Kruger

Il y a au total 10 portes d’entrée au parc Kruger, la majorité d’entre elles dans les parties sud et centrales. Du sud au nord :

– Crocodile Bridge
– Malelane
– Numbi
– Phabeni
– Paul Kruger
– Orpen
– Phalaborwa
– Giriyondo (depuis le Mozambique)
– Punda Maria
– Pafuri

Selon la période de l’année, celles-ci ont des horaires d’ouverture et de fermeture à respecter. Choisissez la porte la plus proche de votre logement dans le parc.

Portes d’entrée de Kruger Ouverture Fermeture
Janvier 5h30 18h30
Février 5h30 18h30
Mars 5h30 18h00
Avril 6h00 18h00
Mai 6h00 17h30
Juin 6h00 17h30
Juillet 6h00 17h30
Août 6h00 18h00
Septembre 6h00 18h00
Octobre 5h30 18h00
Novembre 5h30 18h30
Décembre 5h30 18h30

Les camps aussi ont des heures d’ouverture et de fermeture à respecter (sous peine d’amende). Pour la fermeture, ce sont toute l’année les mêmes horaires que ceux des portes d’entrée du parc. Pour les heures d’ouverture aussi à l’exception de novembre à janvier (4h30).

Sachez que les routes goudronnées sont limitées à 50km/h et les pistes à 40km/h. Il est de toutes façons déconseillé de conduire trop vite si votre objectif est de rechercher et trouver les animaux (et si vous êtes à Kruger, à priori, c’est pour ça !). Des accidents sont malheureusement déjà arrivés. Il y a quelques années, une personne a été arrêtée pour excès de vitesse après avoir percuté et tué un guépard, espèce très menacée, près de Punda Maria. Elle a écopé d’une amende très dissuasive et d’une peine de prison.

La conduite hors-piste est interdite ainsi que la descente du véhicule, sauf aux endroits autorisés (points de vue, aires de pique-nique). Enfin, ne nourrissez JAMAIS les animaux !

Santé dans le parc Kruger

Il n’y a aucun vaccin obligatoire pour se rentre dans le Parc National Kruger, ni dans toute l’Afrique du Sud d’ailleurs. En revanche, Kruger est situé en zone III pour le paludisme (ou malaria). Les risques sont faibles durant l’hiver austral et notamment juin à septembre. Personnellement, je n’y ai jamais vu un seul moustique.

Le reste de l’année et surtout de décembre à février, les risques sont plus importants. Attention, ce n’est pas parce qu’un moustique va vous piquer que vous développerez forcément le paludisme (symptômes grippaux 8 à 30 jours après la piqûre).

Il est donc conseillé d’en parler avec votre médecin traitant quelques semaines avant le départ. Il pourra vous prescrire un médicament (©Malarone) qui vous protège contre le développement de la maladie. Sur place, portez un pantalon et des manches longues le matin et le soir, quand les moustiques sont de sortie. Protégez aussi le cou et utilisez un insectifuge sur votre peau et vos vêtements. Les logements possèdent tous des moustiquaires mais veillez à bien fermer portes et fenêtres et utilisez la climatisation ou la ventilation pour éloigner les indésirables.

En cas de maladie ou blessure, il y a une petite clinique dans le camp de Skukuza. Sinon, il faudra sortir de Kruger et vous rendre dans la ville la plus proche (Nelspruit si vous vous trouvez dans la partie sud du parc).

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